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12. Menace sur Mururoa (1969)

1969
 Jijé (Dessins) 
 Jean-Michel Charlier (Textes et scénario)

Tanguy et Laverdure, encore dans le Pacifique Sud, vont essayer de déjouer les plans machiavéliques d’un ennemi qui cherche à faire exploser la bombe atomique hors délai.

Tanguy et Laverdure sont de retour chez Cassin, ancien camarade de l’école de l’air, qui fait « l’hydravion-taxi » dans les atolls de la Polynésie Française.
Ils aident Cassin à réviser à fond son catalina afin que l’avion passe tous les contrôles techniques.
Lors d’une soirée barbecue, Michel Tanguy ne retrouve pas sa montre, au sortir d’une baignade.
Sa montre a, en fait, été subtilisée par l’organisation internationale asiatique qui cherche, à nouveau (voir l’épisode précédent !) à provoquer un désastre lors des essais nucléaires français.

Dans le boîtier de la montre-chrono, Kasuki, physicien nucléaire, a réussi à incorporer un émetteur miniaturisé à ondes micrométriques qui émet un signal continu, extrêmement puissant, à très grande distance. L’ennemi suivra donc seconde par seconde la position de Michel. L’émetteur cessera d’émettre instantanément dès qu’il sera en présence de la bombe. La très légère radioactivité dégagée par l’engin nucléaire agira sur une cellule ultra-sensible, qui stoppera l’émission. Le dernier relèvement de position donnera donc l’endroit du silo.

Afin d’atteindre Hao, l’ennemi a besoin de l’avion de Cassin. Ils vont donc le rendre inutilisables provisoirement.
Michel retrouve sa montre le lendemain, sur une rocher, lors du ratissage de la plage.
Cassin, lui, est fou de rage de découvrir les dégâts provoqués, notamment sur des câbles de commande de gouvernes. Il fait alors le tour des banques pour obtenir les moyens financiers pour réaliser les réparations. Mais toutes refusent. C’est alors que, Tarita, la petite amie de Cassin, avec qui, il se dispute souvent et qui ne rêve que d’Hollywood, lui apprend que celui qu’elle croit être son « producteur » est prêt à avancer l’argent des travaux de l’hydravion.
Cassin rencontre le faux producteur qui n’est autre que le chef des ennemis. Ce dernier lui offre un marché : la réparation de son hydravion contre la mise à disposition de celui-ci à tout moment sous douze heures.

Michel et Ernest, de retour à Hao, sont en passe de pénétrer dans la zone sensible afin de passer en revue les problèmes pratiques, d’arrimage, d’armement et de largage.
La zone est très contrôlée. Ils sortent leurs badges spéciaux. L’officier de garde veut joindre le contrôle pour le prévenir des arrivées de nos amis. Mais son talkie-walkie émet des « crachements », des parasites. Idem pour l’appareil d’un sous-officier. Michel a alors une idée : depuis qu’il a récupéré sa montre, il avait la sensation qu’elle était plus lourde qu’avant. Il raconte la perte de celle-ci pendant quelques heures.
Au laboratoire d’électronique d’Hao, la montre est démontée et l’émetteur trouvé. Cet émetteur est alors analysé au microscope pendant que Tanguy et Laverdure vont faire leur visite à la bombe.

L’émetteur ayant donné ses secrets, les autorités françaises décident de tendre un piège à l’ennemi. L’émetteur sera écrasé sur une partie isolée de l’Atoll. Les légionnaires se cachant dans la végétation.
L’ennemi est prêt à se jeter dans le piège mais Kasuki leur suggère d’envoyer des espions.
Une goélette est envoyée sur place. Celle-ci est volontairement coulée, les occupants appellent à l’aide. Ils sont autorisés à relâcher dans le lagon, près du village tahitien à 15km de l’endroit du piège. La nuit, même sous surveillance militaire, deux marins quittent le bateau à la nage. Une fois arrivés sur une plage isolée, ils marchent jusqu’à l’endroit signalé. Mais, là, ils ne découvrent aucune installation. Repérés par les légionnaires, ils s’enfuient mais ont le temps d’envoyer une fusée de détresse signalant à la goélette que l’endroit est vide.

La bombe est transférée à Mururoa. L’ennemi, ne pouvant s’en approcher, décide se s’attaquer au petit atoll sur lequel se trouve le centre de tir.
24 heures avant le tir, tout l’atoll est évacué à l’exception de six ou sept techniciens enfermés dans un blockhaus.
La houle empêche tout catapultage depuis le porte-avion Foch. Les avions type Vautour, sont, eux, réquisitionnés pour les prélèvements de poussière radio-actives. Il ne reste que les deux Mirages pour assurer à tour de rôle seulement, la surveillance aérienne.
Pendant ce temps, le chef ennemi, faux producteur de cinéma, réserve l’hydravion.
Tarita, qui a trahi les français et volé la montre, menace de tout dévoiler si elle ne part pas à Hollywood. Son producteur lui promet qu’elle va partir. Mais il décide de la faire tuer.

L’hydravion est détourné et Cassin est obligé de se poser sur le lagon de Rarao à deux heures de hors-bord de Mururoa. Cassin est abattu. L’ennemi, gagnent en hors-bord le site de tir. A bonne distance, deux plongeurs sont envoyés. L’un d’eux, une fois sur la plage, s’habille en civil. Il va faire des grands signes au blockhaus. Les militaires le prennent pour un travailleur local, oublié lors de l’évacuation. Ils lui ouvrent la porte, mais l’ennemi en profite et prend possession du PC.

L’ennemi lance le compte à rebours treize heures plus tôt que prévu. Cela provoquera la mort de centaines de civils qui ne sont pas encore à une distance de sécurité suffisante.
Le croiseur « De Grasse », poste de commandement de toute l’opération militaire ne comprend pas ce qui se passe. Il ordonne au PC de tir de tout stopper. Les pirates sont heureux.... quelques minutes. En effet, l’explosion ne peut avoir lieu car le « De Grasse » a les doubles commandes et a stoppé le compte à rebours. L’ennemi décide alors de faire sauter directement la bombe en agissant sur place, sur le détonateur.
Le croiseur est prévenu par un micro habilement ouvert par un militaire prisonnier. Michel est alors averti et s’en vient mitrailler tous les hommes se trouvant sur le lagon. Tout danger est écarté !

Francis AIR