En effet : même si le PA argentin n'est pas intervenu directement, c'est une guerre aéronavale au sens où l'essentiel des opérations s'est déroulé en mer et dans les airs et c'est là qu'a eu lieu la décision.JYB a écrit :Allez, j'en remets une couche. Il y avait deux porte-aéronefs en mer et sur place pendant la guerre des Malouines, ce sont les "Hermès" (navire amiral de la Task force britannique) et "Invincible". Ils étaient une des fixations des pilotes argentins. Rien qu'avec ça, si ce n'est pas une guerre aéronavale...B'iatch a écrit :euh pour ce qu'a fait le Vinticinco de Mayo pendant la guerre des Malouines, difficile de parler d'affrontement aéronaval.
A ce niveau là cela confère de la farce
Oui, même si les britanniques ne l'ont jamais reconnu, il est généralement admis que l'Invincible au moins a été touché.Avec un succès relatif puisqu'au moins trois navires, et pas des moindres, ont été touchés (en particulier l'"Hermès" et l'"Invincible" justement ; affaires étouffées ; dans les deux cas, les Anglais nient farouchement ces attaques mais personnellement, au risque de me tromper, je l'affirme d'après les renseignements que j'ai pu récolter au fil des années).
Les conditions exactes de l'attaque sur le Sheffield ne sont pas non plus des plus claires.
Attendre quelques semaines de plus, donc aller encore un peu plus vers l'hiver (mai-juin correspond à l'automne dans l'hémisphère sud), aurait en outre eu l'avantage de rendre encore plus difficiles les conditions d'intervention, puis d'attente de la flotte britannique. Celle-ci a terminé la campagne a bout de force et n'aurait peut-être pas pu rester sur zone beaucoup plus longtemps.On estime que si la France avait livré à temps le reste de la commande, à savoir 7 autres Super Etendard et leurs Exocet - ou plutôt si les Argentins avaient attendu la livraison de ces 7 là avant de mener les combats pour les Malouines -, l'Argentine aurait pu gagner la guerre.
C'est tout cela ce qui me fait dire que si les argentins s'étaient un peu mieux débrouillés, notamment au niveau de la préparation de la guerre, ils n'auraient jamais dû perdre celle-ci. Mais, en fait, ils ne pensaient peut-être pas que les anglais auraient la volonté de faire un tel effort à une telle distance.