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    Un 14 juillet pour "Les Chevaliers du ciel"

    Le tournage des "Chevaliers du ciel" s'est poursuivi durant le défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées. L'armée de l'air oeuvre à la concrétisation de ce projet mis en scène par Gérard Pirès.

    Les Chevaliers du ciel ne chôment pas le 14 juillet. L'équipe de film a en effet profité du traditionnel défilé militaire sur les Champs Elysées pour tourner certaines scènes de cette adaptation de la célèbre bande dessinée signée Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo. Sous la direction de Gérard Pirès, réalisateur de Taxi et du récent Double zéro, dix caméras ont été placées le long de la fameuse avenue parisienne, quatre caméras ont été fixées sous un chasseur-bombardier Mirage 2000 et d'autres sur des hélicoptères. Ce dernier a également filmé les répétitions des Mirage, Transall, Alphajet et autres aéronefs qui survolaient les Champs Elysées.

    Un "Top gun" à la française

    A l'occasion d'une conférence de presse pour la présentation de ce film d'aventure, le cinéaste s'est exprimé sur ses influences : "La référence en matière d'aviation, est Top gun, qui a près de vingt ans (...) Il n'y a jamais eu de film aussi ambitieux sur l'aviation tourné en France". "La Défense est derrière ce projet dont l'ambition nous a séduits", a quant à lui déclaré le colonel Claude Baillet, chef du Service d'information des armées. "Le film fera naître des vocations et on mise là-dessus à fond car cela correspond aux besoins de recrutement pour les quinze ans à venir", a-t-il ajouté.

    S'attachant à une version très contemporaine de cette bande dessinée racontant les aventures des pilotes de chasse Tanguy et Laverdure, le réalisateur a révélé certains éléments de l'intrigue tenue secrète : "Le scénario est ancré dans la réalité d'aujourd'hui. On a vu ce qui s'est passé le 11 septembre (2001) à New York au niveau d'un pays et d'une société toute entière. Que se passerait-il si un appareil militaire échappait au contrôle le 14 juillet ?"

    Les comédiens Benoît Magimel, Clovis Cornillac et Alice Taglioni se souviennent de leur expérience en vol sur Alphajet qui les a laissés complètement flageolants : "On n'était pas fiers en descendant", a avoué Benoît Magimel. "On a pris une grosse claque. C'est beaucoup plus violent que les grands 8", a ajouté Clovis Cornillac. Quant à Alice Taglioni, elle a "cru mourir".

    Avec la collaboration de l'armée de l'air

    L'armée de l'air est associée depuis deux ans au projet. Le tournage des vues aériennes a commencé le 5 juillet et se poursuivra en août, alors que les prises de vue avec les comédiens s'étendront de septembre à décembre. Philippe Torreton et Géraldine Pailhas complètent le casting de ce film doté d'un budget de 20 millions d'euros, qui va également se tourner trois semaines à Djibouti, en novembre, à Orange, dans le sud de la France, et dans quelques jours au Salon aéronautique de Farnborough, en Angleterre.

    Guillaume Martin avec AFP

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