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22. Station Brouillard (1982)

Juin 1982
Dessins : JIJE
Textes et scénario : Jean-Michel CHARLIER

Une histoire dans cet album. En réalité trois histoires comme dans le tome précédent « Premières Missions », mais ces 3 parties là forment un tout cohérent (bien que le numéro 3 n’était pas obligatoire). Ces histoires sont d’abord parues dans un magazine du nom de Super Pocket Pilote (n°7). Ce magazine avait pour format 19cm sur 13cm. Contrairement à l’habitude, les cases n’ont pas été laissées à leur taille de départ. En les remettant bout-à-bout on aurait obtenu un album correct avec un nombre total de planches inférieur à 46, mais le complément aurait pû et dû être occuper par d’autres histoires courtes non encore parues en album !
Si bien que cela nous donne des planches, honnêtement pas terribles, mais de meilleure qualité que dans l’album précédent « Premières missions ».
Dans « Station brouillard » on reconnaît le style de Jijé.

Première partie :
Laverdure et Tanguy, viennent de finir leur formation à Meknès après les 2 albums : « L’école des aigles » et « Pour l’honneur des cocardes ».
Il leur est demandé, en tant que « nos meilleurs spécialistes sur Fouga » (!?), d’aller en Espagne pour étudier sur place, les normes d’utilisation du Fouga. Mais en réalité, ils devront surtout repérer une station de brouillage clandestine située dans une des îles Canaries. Celle-ci détourne les fusées françaises et les précieux renseignements des ogives.

Après vingt jours de missions : aucun résultat !
Sur un aéroport il rencontre un ancien de l’école de l’air : Boursin. Celui-ci est poursuivi par des tueurs. Il est abattu sans avoir pû dire grand chose à Michel et Ernest si ce n’est que les tueurs sont envoyés par la petite compagnie d’aviation privée pour laquelle il travaillait.

Deuxième partie :
Il n’y a pas de vraie coupure (pas de mot fin).
Tanguy et Laverdure reprennent leurs vols de reconnaissance. Et une nuit, alors qu’il est en biplace avec un espagnol, Tanguy capte un signal sonore sur 321,5. En cherchant cette balise, ils ont presque percuté un avion cargo volant tous feux éteints !

Le lendemain, Ernest et Michel, survolent l’axe du faisceau, calculé par Tanguy. Mais rien de visible si ce n’est un volcan. Un de plus parmi tous les volcans de ces îles.
Tanguy décide d’aller vérifier sur place, par terre. Laverdure, lui, survolera le secteur à heure fixe et contactera son collègue qui part avec un talkie-walkie.

Michel se fait difficilement emmené en taxi jusqu’à la zone interdite à cause du volcan qui risque d’entrer en éruption d’après des spécialistes anglais.
Il grimpe et marche pendant plusieurs jours le long du tracé en se guidant à la boussole.
Puis reste le volcan. Surprise, ses pierres ne sont pas chaudes, sa fumée est en réalité de la fumée sortant de bouteilles de gaz fumigène !

Il se fait capturer. Avant de le tuer en le faisant chuter dans les roches, l’ennemi, par fierté, le fait assister au détournement de la prochaine fusée française.
Mais Michel réussit à se libérer. Il s’enfuit en s’accrochant aux câbles qui relient un ballon captif sur lequel se trouve l’antenne.
Ne pouvant le mitrailler à cause du faux brouillard, l’ennemi laisse Michel partir pensant qu’il tombera, par fatigue, dans l’océan.
Mais Laverdure est là ! Et du bord d’attaque de l’aile de son Fouga, il happe et coince contre son bidon de bout d’aile, le câble du ballon. Puis il descend vers la mer où Michel peut lâcher prise plus tranquillement. Mission accomplie.

Troisième partie :
Alors qu’ils vont embarquer pour Paris, nos deux amis sont récupérés par le Colonel Gerbier du 2ème bureau.
Une nouvelle station de brouillage est en cours d’installation sur la côte africaine dans le nord du Rio de Oro.
Michel et Ernest doivent s’introduire dans la compagnie aérienne privée qui ravitaillait le premier émetteur. Ils se feront passer pour deux pilotes français radiés pour trafic de drogue qu’attend le patron : Jorge Blasco. Les vrais pilotes ont été interceptés par les services secrets français.
Sur place ils volent ensemble ou séparés en ayant un autre copilote avec eux. Rien à signaler sauf des grosses irrégularités, de la drogue et autres. Mais Laverdure s’aperçoit que son avion a volé la nuit ; longtemps pour « un entraînement au-dessus du terrain ».

Une nuit, Michel et Ernest fouillent le bureau du patron et tombent sur un placard secret dans lequel ils trouvent notamment une fréquence radio inconnue.
Ils se mettent à l’écoute à tour de rôle. Une nuit, ils captent un échange radio. Vérification faite : après chaque message, deux pilotes de la compagnie, les mêmes, partent la nuit pendant trois heures.

Laverdure organise un pot pour ses soit-disant 5000 heures de vol. Il se déroule le lendemain d’un message radio. Les autres pilotes sont drogués, ne restent que Tanguy et Laverdure pour assurer le vol.
Mais le patron est méfiant. Il garde Laverdure avec lui pendant qu’il fait accompagner Tanguy par son second.

Double problème : Michel ne peut envoyer les coordonnées du largage du ravitaillement au Colonel Gerbier, qui attend pourtant son appel et un des deux vrais pilotes capturés s’est évadé.
Il prévient par téléphone le patron de la compagnie qui prévient alors son adjoint par radio. Mais Laverdure qui va être tué, est sauvé par le message de Tanguy menaçant de se poser sur un terrain militaire.
Oui, mais à l’atterrissage ? Ils ne pourront se sauver !

Ils vont être tués lorsqu’arrivent dans les locaux de la compagnie, les autorités espagnoles.
C’est Gerbier qui les a prévenu dès qu’il a intercepté les messages échangés entre Blasco et son second.

Francis AIR