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24. L’espion venu du ciel (1984)

Juin 1984
Dessins : Patrice Serres
Textes et scénario : Jean-Michel CHARLIER

Tanguy et Laverdure, ne peuvent refuser ce nouveau service que lui demande la patronne des Delta-Airways : récupérer le corps d’un ancien camarade de Dijon.
Cette mission en cache, bien sûr, une autre : savoir ce qu’avait trouvé Jean Fourreau.
Pour cela ils embarquent dans un « Super Falcon » bourré d’appareils photo, incorporés hyper-discrètement dans la carlingue elle-même !
Oui, mais c’est au Kombala, état d’Afrique, qu’il faut aller. Un dictateur y règne depuis peu. Ou du moins sert-il de marionnette à une puissance étrangère...

Tanguy est fou furieux du vilain tour qu’on lui a joué en lui faisant faire le « barbouze » au Tchad !
Il veut démissionner, n’en a pas le droit, et se retrouve à dire oui à sa patronne des Delta-Airways, l’escadre des services secrets français.
Oui pour aller chercher le corps de Jean Fourreau, un ancien camarade d’escadrille de Tanguy et Laverdure à Dijon. Il est mort au Kombala, petit état d’Afrique où règne un dictateur : Sélim Ojumbé, un ancien sergent qui s’est nommé lui-même « Maréchal à vie ».
Jean Fourreau travaillait pour la France et avait découvert quelque chose de très important.

Tanguy et Laverdure, sont accompagnés par un navigateur, Hurel, un mécanicien, Boirot, un « croque-mort », Leguay et Settuy-Neudize, l’officiel dirigeant de la compagnie, chargé des papiers administratifs.

Tanguy et Laverdure ne découvrent le rôle de leurs collègues qu’une fois au-dessus du Kombala. Ils sont en effet interceptés par des « Mig » jusqu’à la capitale.
Là ils sont arrêtés puis emmenés chez le Maréchal.
L’avion est fouillé mais rien n’est découvert, même pas une arme.

Chez le « Maréchal à vie », nos amis découvrent que Jean Fourreau a été incinéré.
Ils sont prisonniers et le Maréchal réquisitionne leur avion pour qu’il devienne son avion. Une asiatique tire les ficelles par derrière. Elle demande à Ojumbé de ne pas tuer les français mais d’essayer de savoir ce qu’ils sont venus faire et ce qu’ils savent exactement. Pour cela point de torture mais endormir leur méfiance en acceptant une caution et en les laissant avec un peu de liberté afin qu’ils se trahissent.

Personne n’étant capable de piloter le jet, Tanguy et Laverdure sont obligés de piloter pour le Président en attendant qu’ils forment un équipage local.
Ils embarquent avec Hurel et Boirot. Mais tous sont fouillés avant de monter dans l’appareil. C’est pourquoi, après le premier vol, ils pourront sortir de l’avion des photos faites lors de leur arrivée lorsqu’ils ont volontairement (grâce à la navigation d’Hurel) survolé une zone interdite.

Le Maréchal embarque avec l’asiatique : Li-Ling et un garde du corps. Dans la cabine il faut laisser de la place au Major Houssa Dialo qui doit les surveiller. Pas de soucis, il n’y connaît, en réalité, pas grand chose !

Le Maréchal Ojumbé est ravi de ce premier vol, après les survols à très très basse altitude, des animaux sauvages. Pendant ce temps, dans la cabine délaissé par Dialo, Hurel montre une photo sur laquelle on voit un avion « Hercules » volant bas, dans la zone interdite.

A l’hôtel, Tanguy et Laverdure avertissent les autres qu’ils vont se rendre à un rendez-vous fixé par papier qui leur a été adressé par la fenêtre.
Ils échappent à l’homme d’Ojumbé, qui les file, en lançant de l’argent à la foule d’enfants qui les suivent, amusés.

En fait, c’est la fiancée de Jean Fourreau qui leur a donné rendez-vous dans la jungle. Des amis à elle sont venus chercher Ernest et Michel.
Jean lui avait fait jurer, qu’en cas de malheur, elle fasse parvenir une petite calculatrice à ses patrons en France. Avec le message suivant : « Ecoutez la radio en mémoire de moi ! »
Tanguy et Laverdure devinent que le nombre inscrit en mémoire dans la calculatrice : 121-8 correspond à une fréquence radio !

Ils retournent avec difficultés à leur hôtel. Le lendemain, ils commencent à entraîner Diallo et deux équipiers à lui. Cela leur permet de survoler le territoire et d’écouter la fréquence radio.
A suivre …

Francis AIR