Survol interdit
- juliet-fox
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- Inscription : dimanche 03 avril 2005, 14:44
- juliet-fox
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Le film...
Je ne suis qu'un modeste rampant, je n'ai jamais vu d'aussi belles images de vol. Il parait que beaucoup de séquences ont été coupées au montage, j'attends la sortie du DVD qui j'espère les contiendra.
- blue angel
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Salut,
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pour ceux qui ne l'auraient pas vu, voir la discussion "Parodie du film dans Fluide Glacial, par Al Coutelis " :juliet-fox a écrit :Il s'agit du Fluide Glacial n°356 de février 2006...
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SURVOL INTERDIT à vendre
J'en ai acquis un (trop cher) sur ebay, je l'ai lu, je le revends.
Edition Novedi 1988. Occasion. Bon etat.
Faire proposition à partir de 60 Euros.
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Faire proposition à partir de 60 Euros.
- juliet-fox
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Pour la vente de Survol Interdit, je pense que ça touchera davantage de monde sur Ebay que sur Aéroplanete...
Concernant cet album qui devient si difficile à se procurer (à bon marché), il fut dit dans un post qu'Alexandre Coutelis avait exercé son droit de repentir.
Il s'agit d'une notion juridique. Peut-on en savoir davantage et notamment connaître les raisons qui ont conduit le dessinateur à ne plus vouloir son oeuvre publiée. Mon album est enfoui dans un carton et cela fait un bail que je ne l'ai pas relu, mais de mémoire, je crois me souvenir que Coutelis s'en sortait pas trop mal, même si nous avions du mal à nous départir du style d'Uderzo ou de celui de Jijé première formule (Les Anges Noirs).
A l'époque, je me disais qu'aux termes de deux ou trois albums, Coutelis serait à l'aise avec la série et que ses débuts étaient prometteurs.
(Par contre, je trouve que le dessin de Coutelis pour l'unique album du Privé (toujours avec JMC) est bâclé (il sait faire beaucoup mieux), mais le contexte de cet album fut assez particulier et le manque de temps peut expliquer certaines maladresses inhabituelles de Coutelis.
Concernant cet album qui devient si difficile à se procurer (à bon marché), il fut dit dans un post qu'Alexandre Coutelis avait exercé son droit de repentir.
Il s'agit d'une notion juridique. Peut-on en savoir davantage et notamment connaître les raisons qui ont conduit le dessinateur à ne plus vouloir son oeuvre publiée. Mon album est enfoui dans un carton et cela fait un bail que je ne l'ai pas relu, mais de mémoire, je crois me souvenir que Coutelis s'en sortait pas trop mal, même si nous avions du mal à nous départir du style d'Uderzo ou de celui de Jijé première formule (Les Anges Noirs).
A l'époque, je me disais qu'aux termes de deux ou trois albums, Coutelis serait à l'aise avec la série et que ses débuts étaient prometteurs.
(Par contre, je trouve que le dessin de Coutelis pour l'unique album du Privé (toujours avec JMC) est bâclé (il sait faire beaucoup mieux), mais le contexte de cet album fut assez particulier et le manque de temps peut expliquer certaines maladresses inhabituelles de Coutelis.
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Je me souviens pour ma part avoir été surpris par la manière dont les personnages étaient dessinés, pas tant leur ressemblance avec les "originaux" uderziens (sic), que le rapport entre les têtes et les corps ? les premières étant disproportionnées par rapport aux seconds. Cela ressemblait plus à des caricatures qu'à un dessin de BD "classique".
Un article intéressant vient de paraître dans le dernier Fana de l'Aviation (décembre 2008). Dans le cadre d'une étude sur l'avion triréacteur Falcon 50 de Dassault, une page relate une affaire incroyable (mais il n'y a pas de raison de penser que ce soit faux, d'autant que des photos illustrent l'encadré pour preuve).
L'affaire : un Falcon 50 suisse a mené des missions secrètes au Liban en 1983, exfiltrant des personnalités en utilisant un tronçon de route dans la campagne (mais non loin d'habitations !). Un pont pas très large pouvait gêner les mouvements de l'avion, qui se posait et décollait comme sur une piste normale. Sauf que, dit l'article, il n'y avait aucune barrière pour empêcher des enfants d'une école proche de traverser sans prévenir...
Pourquoi je raconte ça ?
Parce que dans l'épisode Survol interdit de la série T&L, les héros mènent une mission assez semblable, et qui plus est à bord du même avion (sauf qu'elle se déroule dans le pays imaginaire d'Afrique noire de la BD, le Kombala). A un moment, le Falcon 50, au-dessus de la forêt, survole une route terminée par un pont. Tanguy et Laverdure l'aperçoivent et imaginent, pour leur future mission d'exfiltration, de se poser dessus comme sur une piste, pour embarquer un groupe de personnes à emporter vers la France, puis de redécoller. Cela semble impossible... mais ils vont le faire et y réussir bien sûr.
L'album étant sorti en 1988 (donc, écrit et dessiné au cours des deux ou trois années précédentes - le précédent titre étant sorti en 1984), il y a fort à parier que le scénariste Jean-Michel Charlier, bien introduit dans le milieu et bien sûr proche de l'entreprise Dassault, auprès de laquelle il s'était documenté sur le Falcon 50, ait eu vent de la mission secrète au Liban en 1983 et que cela lui ait donné l'idée de l'appliquer dans son scénario. A lire ce dernier, la scène sur le pont paraissait tirée par les cheveux (mais comme c'est une BD et comme Tanguy et Laverdure sont des héros capables de tout, on pouvait se dire: "Ca passe..."). Mais en fait, à la lumière de l'article du Fana, on s'aperçoit que c'est tout à fait réel... Un point de plus pour JMC...
L'affaire : un Falcon 50 suisse a mené des missions secrètes au Liban en 1983, exfiltrant des personnalités en utilisant un tronçon de route dans la campagne (mais non loin d'habitations !). Un pont pas très large pouvait gêner les mouvements de l'avion, qui se posait et décollait comme sur une piste normale. Sauf que, dit l'article, il n'y avait aucune barrière pour empêcher des enfants d'une école proche de traverser sans prévenir...
Pourquoi je raconte ça ?
Parce que dans l'épisode Survol interdit de la série T&L, les héros mènent une mission assez semblable, et qui plus est à bord du même avion (sauf qu'elle se déroule dans le pays imaginaire d'Afrique noire de la BD, le Kombala). A un moment, le Falcon 50, au-dessus de la forêt, survole une route terminée par un pont. Tanguy et Laverdure l'aperçoivent et imaginent, pour leur future mission d'exfiltration, de se poser dessus comme sur une piste, pour embarquer un groupe de personnes à emporter vers la France, puis de redécoller. Cela semble impossible... mais ils vont le faire et y réussir bien sûr.
L'album étant sorti en 1988 (donc, écrit et dessiné au cours des deux ou trois années précédentes - le précédent titre étant sorti en 1984), il y a fort à parier que le scénariste Jean-Michel Charlier, bien introduit dans le milieu et bien sûr proche de l'entreprise Dassault, auprès de laquelle il s'était documenté sur le Falcon 50, ait eu vent de la mission secrète au Liban en 1983 et que cela lui ait donné l'idée de l'appliquer dans son scénario. A lire ce dernier, la scène sur le pont paraissait tirée par les cheveux (mais comme c'est une BD et comme Tanguy et Laverdure sont des héros capables de tout, on pouvait se dire: "Ca passe..."). Mais en fait, à la lumière de l'article du Fana, on s'aperçoit que c'est tout à fait réel... Un point de plus pour JMC...
- Raymond
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- Inscription : mardi 08 août 2006, 9:40
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Combien de scénarios de BD sont ainsi nés de l'opiniatreté de scénaristes comme JMC, qui savaient lire entre les lignes, et recouper des articles, parfois anodins, parfois passés inaperçus, quand il s'agissait d'articles....... publiés.JYB a écrit :Un article intéressant vient de paraître dans le dernier Fana de l'Aviation (décembre 2008). Dans le cadre d'une étude sur l'avion triréacteur Falcon 50 de Dassault, une page relate une affaire incroyable (mais il n'y a pas de raison de penser que ce soit faux, d'autant que des photos illustrent l'encadré pour preuve).
L'affaire : un Falcon 50 suisse a mené des missions secrètes au Liban en 1983, exfiltrant des personnalités en utilisant un tronçon de route dans la campagne (mais non loin d'habitations !). Un pont pas très large pouvait gêner les mouvements de l'avion, qui se posait et décollait comme sur une piste normale. Sauf que, dit l'article, il n'y avait aucune barrière pour empêcher des enfants d'une école proche de traverser sans prévenir...
Pourquoi je raconte ça ?
Parce que dans l'épisode Survol interdit de la série T&L, les héros mènent une mission assez semblable, et qui plus est à bord du même avion (sauf qu'elle se déroule dans le pays imaginaire d'Afrique noire de la BD, le Kombala). A un moment, le Falcon 50, au-dessus de la forêt, survole une route terminée par un pont. Tanguy et Laverdure l'aperçoivent et imaginent, pour leur future mission d'exfiltration, de se poser dessus comme sur une piste, pour embarquer un groupe de personnes à emporter vers la France, puis de redécoller. Cela semble impossible... mais ils vont le faire et y réussir bien sûr.
L'album étant sorti en 1988 (donc, écrit et dessiné au cours des deux ou trois années précédentes - le précédent titre étant sorti en 1984), il y a fort à parier que le scénariste Jean-Michel Charlier, bien introduit dans le milieu et bien sûr proche de l'entreprise Dassault, auprès de laquelle il s'était documenté sur le Falcon 50, ait eu vent de la mission secrète au Liban en 1983 et que cela lui ait donné l'idée de l'appliquer dans son scénario. A lire ce dernier, la scène sur le pont paraissait tirée par les cheveux (mais comme c'est une BD et comme Tanguy et Laverdure sont des héros capables de tout, on pouvait se dire: "Ca passe..."). Mais en fait, à la lumière de l'article du Fana, on s'aperçoit que c'est tout à fait réel... Un point de plus pour JMC...
Raymond
Oui, car dans le cas que je viens de raconter, il me semble qu'aucun article n'en a parlé à l'époque, et on peut aisément concevoir que ce n'est que grâce à l'entregent de JMC et à ses contacts privilégiés au sein de Dassault qu'il a appris l'affaire du Falcon 50.Raymond a écrit :[Combien de scénarios de BD sont ainsi nés de l'opiniatreté de scénaristes comme JMC, qui savaient (...) quand il s'agissait d'articles....... publiés.
L'album dont on parle (Survol interdit) se déroule certes en Afrique, mais dans un pays fictif qui s'appelle le Kombala, et n'a donc rien à voir avec le Tchad et en tout cas pas avec l'affaire Claustre. Jean-Michel Charlier a écrit à partir de l'affaire Claustre une autre série d'albums (les trois tomes qui vont de La Mystérieuse Escadre Delta à Plan de vol pour l'enfer) nettement antérieure à Survol interdit. Pour cette longue aventure inspirée de l'affaire Claustre, vous nous aviez dit, ailleurs sur ce forum, qu'il avait été tuyauté par un contact au sein des services spéciaux français.Philou a écrit :L'information ne provenait pas de chez Dassault mais d'une connaissance de J.M. Charlier au sein des services "spéciaux" français qui lui avait donné de nombreuses informations sur l'affaire "Claustre" au Tchad.
Mais vous voulez sans doute dire que ce contact dans les services spéciaux a aussi tuyauté JMC, bien plus tard, sur cette histoire de Falcon 50 au Liban ? Vous êtes le mieux placé pour nous l'apprendre.
Cela dit, je crois savoir que JMC s'est documenté sur le Falcon 50 (ce qui me paraît normal vu que c'est l'avion vedette des deux tomes se déroulant au Kombala) et aussi que - sauf erreur - il a visité un Falcon 50 en compagnie d'Alexandre Coutelis, dessinateur de cet album Survol interdit. Il existe en tout cas une photo des deux auteurs ensemble sur l'aéroport du Bourget, prise en juin 1985. Les dates correspondent : c'est peut-être à ces occasions que JMC a appris le coup (vrai) du Falcon 50 au Liban datant de 1983, ce qui n'empêche pas que ce soit en effet son contact dans les services spéciaux qui le lui a appris.
Cela dit, l'article du Fana relatant, en ce mois de décembre 2008, l'affaire du Falcon 50 au Liban est rédigé d'après les archives de Dassault (le crédit des trois photos montrant le Falcon 50 se posant et posé sur la "piste" libanaise indique la provenance des documents, à savoir Dassault) ; il paraît évident que la firme a été très vite au courant qu'un de ses avions a réalisé une telle opération (représentant une douzaine de missions sur cette piste), d'autant que d'après l'article, il n'y a pas que cet avion Falcon 50 qui a utilisé ce stratagème, mais d'autres avions construits par Dassault justement, et d'autant que, d'après l'article toujours, les hautes autorités libanaises transportées ont été dirigées vers certaines capitales dont Paris... De telles missions n'ont pas pu se dérouler à l'insu des gens de Dassault, qui ont très bien pu informer JMC lorsqu'il préparait son scénario avec le même avion pour le même genre de mission.