A propos de LITTLE ENGLAND
Tiens, avant d’obtenir l’antipathie de mes lecteurs je vais faire ma campagne présidentielle (Julien va très certainement venir me réprimander en me disant : « Pierre Droudrou ! On ne fait déontologiquement pas de politique sur le site d’ AEROPLANETE ! » )…
Mes amis ! Je dois vous présenter des excuses ! A différentes reprises, emporté par l’imagerie diffusée copieusement par Robert mon directeur de campagne, j’ai laissé entendre que j’attendais impatiemment la réception de Ruby, le premier tome de la série « Little England ».
Eh bien, mercredi midi alors que je luttais pas à pas et avec acharnement contre un plat de lentilles, je fus interrompu par le son strident d’une sonnette, m’indiquant l’arrivée inopinée de ma factrice préférée qui derechef m’apportait un colis encombrant que la lutte avec le contenu de mon assiette baignant dans la sauce m’avait fait oublier…
Mes amis, cessant un combat inégal… j’ouvrai le colis avec curiosité pour en découvrir le contenu (Curiosité n’est pas le nom de ma factrice…) et en sortis le tome 1 de « Little England » édité par Zéphir quand la propagande abondamment diffusée par notre ami Robert me laissait plutôt attendre le même album édité par Dupuis.
Mes amis ! Comme vous pourrez vous en rendre compte, il y a une différence certaine entre la couverture Zéphir et la couverture Dupuis, du point de vue esthétique ce qui ne veut nullement dire qu’Alexandre Paringaux directeur de campagne des Editions Zéphir ne soit pas un homme de goût sauf que, mes amis ! Ces notions entre lui et moi différassent quelque peu.
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Ceci lancé en préambule d’une intervention sur Aéroplanète que je n’ai pu matérialiser à cause d’importants ennuis occasionnés par les services de SFR , j’en profite pour vous rappeler, mes amis ! l’informatique et Internet c’est bien quand ça fonctionne mais que quand dans l’usage courant vient se glisser une peau de banane c’est le dérapage assuré et rien ne va plus…
Aussi, attendant la venue de mon conseiller informatique afin de remédier aux multiples disfonctionnements que je lui avais signalés, histoire de meubler (élément matériel) le temps (élément immatériel lorsqu’il est lié à l’attente et que l’on compte le poids très lourd des secondes… - dame à 73 ans…) j’ai entrepris la lecture de ce tome 1 de « Little England) baptisé « Ruby » dont Thomas du Caju, page 27, nous montre la zézette, comme l’avait fait une fois Francis Bergèse avec la future « Lady X » dans un court épisode coquin consacré à l’enfance de Buck – Tumb et Sonny… (mes amis ! vous comprendrez ainsi d’où me vient cette obsession permanente qui tire sa source de l’œuvre de François Boucher !.. et j’espère que vous saurez me pardonner !...)
En une heure de temps ce tome 1 fut lu et, mes amis ! avant de vous en délivrer ma critique, je vais vous dévoiler la vision fugace qui m’a traversé l’esprit d’une autre imagerie qui me trotte dans la tête, depuis la lecture du tome 16 intitulé « Eternel retour » de la série de « Missions Kimono »…
A moins d’avoir pris un en-cas avant le mariage, ce qui me paraît improbable avec la foutue belle-mère, à la fin du tome 17, Jean et Caro n’ont toujours pas consommé, et je me pose la question si, à la fin du tome 18, lors des retrouvailles nous ne verrons Jean et Caro, en tenue d’Adam et Eve se précipiter sous la couette… tandis que la belle doche récriminera qu’il n’y a plus de pudeur !...
Après cet aparté, mes amis ! je vous livre mes impression de lecture… et vais vous dire que contrairement à mes enthousiastes collègues lecteurs mes impressions sont quelque peu mitigées…
Mes amis ! je ne vous dirai pas que cet album est mauvais ! Loin de moi cette pensée ! Mais, comme chacun d’entre vous le sait pour m’avoir lu, j’ai une bonne culture cinématographique (je me remercie pour ce compliment qui me va droit au cœur… ) et après lecture je n’ai pu m’empêcher de penser à un story-board qui resterait à développer et qui, fonction des nombreuses ellipses qui parsèment l’action de ce récit, nous eût très certainement donné droit à un volume de 64 ou 72 pages et en aurait renforcé les très classiques aspects dramatiques nombreux … Néanmoins les rapports possibles et pas inintéressants entre les personnages m’apparaissent quelque peu superficiels et, déjà je ne peux que m’interroger sur les caractéristiques du tome 2 « Cobra Royal » à venir.
Pour ma part voir une zézette, des gros nichons ou un beau cul (voir François Boucher) ne compensera jamais les faiblesses d’un scénario. Ce qui m’inciterait à revoir dimanche « Autant en emporte le vent » l’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma qui, aujourd’hui laissé à la réalisation des membres les plus éminents de la profession serait très différent en raison de situations, lesquelles, entre les personnages, ne sont pas toujours très sages… Ainsi la rencontre aux 12 chênes entre Scarlett O’Hara et Ashley Wilkes ; ou Scarlett se réchauffant les mitaines dans les poches de Frank Kennedy… Ou encore quand Scarlett légèrement ivre découvre vraiment les forces de l’amour dans les bras de Rhett Butler… les situations entre Mélanie et Ashley Wilkes pouvant être revues par un scénariste quelque peu grivois et se transformant totalement…
(A la manière de Jean-Jaurès) Mais, mes amis, je m’aperçois soudainement que cela fait 3 heures que j’occupe la tribune ;
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il serait peut être temps de conclure : côté dessin et mise en couleurs il m’apparaît difficile de se plaindre, les nombreux échantillons de qualité déposés par notre ami Robert présageaient de la qualité en fonction des sensibilités des uns et des autres, rappelant un phénomène que j’ai bien connu du temps de ma lointaine jeunesse quand la télé n’était pas encore devenue un moyen d’expression populaire et que bien souvent, les dimanches, les salles de cinéma faisaient salle comble !...
La communication a toujours été et est toujours un de nos points faibles à nous français (du moment que nous savons, l’autre n’a qu’à se démerder – je vous prie de vouloir bien m’excuser pour la violence du terme) ainsi le dimanche matin le hall d’entrée des salles de cinéma voyait se succéder hommes, femmes et enfants qui revenaient de la messe ou de la grand messe d’onze heures et venaient chercher leur inspiration pour leur prochain spectacle en regardant les images muettes que l’exploitant de la salle avait affichées mais qui en l’absence d’un résumé ne disaient rien de rien de l’intrigue… Je vous en parle en conséquence ayant fait partie de ces gens-là d’autant qu’à la même époque j’étais nettement moins inspiré que je ne le suis aujourd’hui par
Gene Tierney dans Laura d’Otto Preminger
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et Virginia Mayo dans Captain Hornblower j'en profite au passage pour rappeler que c'est de ce film que j'ai tiré mon avatar...
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ou encore la séquence endiablée de Liselotte Pulver dans « One two three »
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il est loin le Pierre Droudrou tout juste âgé de 16 ans entrant le col du trench coat relevé jusqu’au nez dans la salle où on projetait le repos du guerrier interdit aux moins de 16 ans…
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ou enviant la place de Robert Hossein qui n’en loupait pas une, le salaud…
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Mes amis ! il faut que je cesse là ou madame Dahlia Blue, concentrée sur la véracité et le réalisme des « belles histoires de Buck Danny » relayée à l’envi par notre ami JYB va avoir piètre opinion de moi…
J’espère surtout que le dimanche 23 avril prochain je pourrai compter sur votre suffrage sachant que je me suis bien amusé en rédigeant ma critique et souhaitant encore que notre ami Robert continue à nous abreuver de belles zimages… mais n’oubliant pas que j’ai à déposer un article sur la sortie prochaine du tome 12 de l’intégrale Buck Danny…